Le bureau de l’APA et Ludovic Fouquet
Nous nous intéressons à la tradition des Vénus dans l’histoire de l’art, à la représentation de ces femmes allongées nues, bien souvent peintes par des hommes. Il s’agit de laisser parler ces corps immobiles, en leur offrant une existence intime et des possibilités.
Cette intervention multidisciplinaire s’articule autour d’un discours académique sur l’évolution des Vénus allongées en peinture. Une femme, empêchée par une maladie neuromusculaire, reprendra les postures de tableaux célèbres. Sur scène une conférence-documentaire appuyée sur des analyses, des extraits littéraires et des faits historiques sera détournée par des respirations poétiques et musicales. La présence brute d’un corps empêché fera écho à de la musique Renaissance (viole de gambe) et à des chants courtois trafiqués.
C’est la permission d’une rencontre pour déjouer l’empêchement.
“Je peux penser par moi-même. Alors arrêtez de m’emmerder avec votre pensée unique, votre morale, vos atavismes, votre biologie, vos théories, votre psychologie et vos stigmates. Et Nancy Huston.”